je ne te connaissais pas. donc j’écrivais. sur toi. sur nous. ce que je désirais. combien je t’aimais, déjà. sans même t’avoir rencontré. je t’ai cherché. je t’ai trouvé. quelques fois. partiellement, jamais complètement. maintenant là, à tes côtés, je ne veux plus te quitter. continuer à te parler, te caresser. refaire le monde et le construire, avec toi. puisque j’ai trouvé ma voie, près de toi et que ma voix, celle-ci cette fois, te suffit à t’aimer, alors j’arrête mes écrits. ces écrits. ces trois cent trente-huit articles dactylographiés mot après mot sur près de quatre ans. Morice s’en va. non, pas en guerre, mais en paix. il ne part pas le coeur lourd, mais chargé d’amour. merci à vous. merci à toi.

chante Rihanna. i like it like it. aussi. je dois dire que depuis deux mois, oui j’aime ça. lui. moi. nous. ensemble et contre tout. contre nous. son odeur, ses poils, sa bite, sa bouche, ses cuisses. rien en commun et tout en accord. en corps à corps. une parfaite fusion des genres. oui je l’adore, et j’en redemande. encore. je m’abandonne à lui. en lui. je découvre ses petites manies, ses sourires gênés, ses yeux émerveillés. je ressens son amour, sa quiétude et sa puissance. la force tranquille. la fonce tranquille. la défonce tranquille. oui. j’aime quand il m’enquille.

the last drop…

May 23rd, 2011

celle qui fait déborder le vase. celle qui fait tout basculer. oui, celle qui fait passer de l’euphorie à la tristesse. de l’amour à la haine. en un rien de temps. un claquement de doigts et tout fout le camps. c’est peu de le dire. et de l’écrire. ça m’apprendra. à me laisser faire. me laisser guider et me laisser porter. me laisser aimer et me laisser droguer. parfois, il faut savoir contrôler. et savoir s’opposer. réaliser que l’être aimé vous échappe. et que vous vous échappez à lui. aussi. triste retour à la vie que celui de se sentir soi. et plus nous. humeur d’un soir ? histoire d’un jour ? je garde espoir, pour toujours.

one month later

May 8th, 2011

psychotrope. psychologique. psychosomatique. tout ceci n’est pas automatique. enfin c’est ce qu’ils disent. et pourtant. depuis un mois, j’ai la foi. en tout. du moins, tout ce que ma curiosité m’a permis de croire. tous ces petits noms sont devenus mes amis. et parmi ceux-ci, mon ultime loi. après ça, après toi, je n’ai plus besoin de rien. je m’échappe d’un rien. ce soir je veux rester ici. avec toi mais tu n’es pas là. on me force, je dis non, je suis faible, je gobe ce qu’on me dit et mon esprit prouve qu’il existe. chez moi, de mon lit, je pense à vous. je vous aime. mais pas ce soir, je suis infidèle.

let me write what you draw

March 24th, 2011

et te dire combien tu es beau. tu dessines ce que tu ressens. j’écris ce que je vis. présentement. sans passé, ni futur. là tout de suite. maintenant. je te veux. dans mes bras. ici là. près de moi. depuis le temps que j’attends ce sentiment. depuis le temps que je perds mon temps. je te trouve fragile. totalement fébrile. alors il faut prendre soin de toi. et je suis là. moi pour toi. toi pour moi. je serais toujours là. assez de souffrance. assez de tourments. je suis ta romance, ton chevalier servant. regarde moi. oublie le. reste là. ne bouge pas. tu t’enfuis. je ne me lasserai pas. toi, moi ou les autres, tu me reviendras. grand et bandant, je serais là. pour toi. et surtout pour moi.

you so want him

March 22nd, 2011

et tu le regardes. tu le fixes. tu fais face à ce regard percutant et penetrant. tu ne peux rien faire. allongé là sous lui. il n’y a pas d’échappatoire. lui qui te veux tellement. et que tu désires autant. le message est clair. le chemin aussi. la route toute tracée. tu connais les gestes. tu les repetes. tu les visualises. tes mains glissent sur son corps. sa nuque. son dos. ses reins et ses fesses. tu imagines le plaisir que tu vas lui donner. ce plaisir que tu vas recevoir. tu veux te connecter à lui. tu veux le ressentir physiquement. le protéger. le pénétrer. semer ton amour et le rassurer. il est là pour ça. toi aussi. mais là, présentement, devant lui, te voilà faible et honteux. te voilà impuissant.

let me drop at the beardrop

March 7th, 2011

et laisse moi ressentir ce que je suis venu vivre. ce que je cherche et pour quoi je ne veux pas repartir. nous sommes là, ensemble, unis envers et contre rien. mais pour ça, le tout. se trouver et se rencontrer. les lumières. la fumée. des jambes et des shorts. des barbes et des muscles. des égarés et des convaincus. des maris faibles et dépourvus. avale et ne dis rien. bois et ne crache rien. va voir ailleurs si tu es toujours là. reviens nous et fais battre ton coeur. car soudain il sera l’heure. une explosion psychique aux dommages physiques. tu ne peux pas l’empêcher. il faut l’embrasser. peu importe qui. il te faut cette bouche. là, ici. celle-ci. ou celle-là. peu importe, il te faut ses bras. te sentir entouré pour ne pas tomber. qu’il te serre pour sentir ton corps. que tu le touches pour sentir son pouls. caressons nous, oui, soyons fous. suis-moi et fais-moi le chien. ferme à clé et n’abois pas. mords ça et fais-moi du bien. retourne-toi et reviens-y. j’ai envie de toi, mais plus ici.

beardrop

et ça commence dès ce matin. qu’est ce que tu fais là. tout seul dans ton lit. à penser à lui. puis à celui-là. tu voudrais être dans ses bras. et le lendemain dans son cul. mais pas à lui. non. à l’autre. bonjour boulimie. bonsoir schizophrénie. avant mes cycles étaient intenses mais respectés. un mois tout au plus. d’envie bestial. de sexe anal. puis je me dégoûtais. me fatiguais. alors je replongeais dans cet autre cycle. celui de l’abstinence. je voulais être amoureux. lui toucher les cheveux et m’endormir heureux. maintenant, me voilà perturbé. sans plus rien respecter. à me masturber le jour. me faire pénétrer le soir. et vouloir te voir. tous les soirs. j’accélère le mouvement. avant le denouement…

the affection is an addiction

February 17th, 2011

comme le sexe. touché, caressé, frôlé, massé, enlacé. ça a du bon parfois. on en oublie presque que nous sommes des mâles sensibles. des hommes de coeur au cul chaud. que des preuves d’affection sont tout aussi bandantes qu’un gangbang. inconnu de l’instant, anonyme de sentiments. toi avec qui j’ai passé un moment. je t’ai aimé pour ce temps. quatre heure et deux éjaculations plus tard, il fallait se dire au revoir. comme si nous allions nous revoir.

happy valentine’s day

February 15th, 2011

ou comment ignorer cette journée. sans valentin, c’est tout de suite plus simple aussi. je n’ai donc pas UN valentin. non. j’en ai plein. surtout des bourins. qui disent qui m’aiment quand ils me prennent. à quatre pattes, en cuillère ou en l’air, ils me font du bien, mes valentins. je les suce, ils me doigtent. j’en redemande et me cambre. ils kiffent ça, mes valentins. je leur promet jamais rien, non, même pas un bout de chemin. j’ai arrêté de croire au prince charmant et toute ces histoires. je ne suis plus un gamin. non. surtout depuis que j’aime les bons coups de reins. heureuse saint valentin.

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