-iloveboys-

bah non. journée passée avec un mec qui n’avait qu’une chose en tête : me baiser. si cela avait été un pur inconnu je me serais laissé faire. mais là non. c’est la 2ème ou 3ème fois que je vois M. le problème ? il connait J. j’ai décidé que je ne coucherais avec aucun mec connaissant J. le pire ? J. a voulu baiser avec M. si ce n’est pas fait d’ailleurs. me parler de la bite de mon ex pour mieux me prendre ? mauvaise technique :s
même sujet, autre contexte : le Til’t sauna. j’avais envie de le tester. par curiosité mal placée. un conseil ? ne pas y aller à 5h du mat’ completement bourré. ca peut aider. i’m not an animal :

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je n’arrive pas à dormir. non je n’y arrive pas. après ce que je viens de voir sur FB, je peux pas. non. encore un coup de mon ex. J. putain. même séparé depuis novembre dernier, il arrive encore à me faire bader. novembre. 2008. avril. 2009. 5 mois. en théorie 5 mois. mais soyons honnêtes. cela fait bien plus longtemps que notre histoire etait foutue. mais c’est pas de ça dont je voulais parler. non. en fait je veux crier ici comme quelqu’un crierait si on lui donnait un coup. je veux pas parler de ce qu’il a fait et le pourquoi du comment ca m’empeche de dormir. non je veux pas en parler. juste expulser ma colere ici. par l’écrit. les mots. les touches du clavier que je sens sous mes doigts. j’aime pouvoir évacuer en silence. juste psychologiquement. je n’ai jamais été physique. j’ai jamais ressenti le besoin de frapper. cogner. bastonner. non. jamais. vous connaissez des pd qui aiment frapper ? moi non. anyway. je crois que mon sentiment d’indifférence à J se transforme en haine. j’aime pas. non j’aime pas ressentir le négatif en moi. je préfère l’indifférence. c’est plus sage. ou pas.

ligne RER D – direction Sud 18:05 – what’s in your bag

ligne 1 – direction Château de Vincenne 08:45 – what are you listening to

et j’aurai peut-être pas du :
masculinité. sueur. pecs. mecs. CAB.
la recherche d’un partenaire éphémère. homosexual. the music plays. quoi d’autre ? l’aberation d’un supermarché humain en sous sol ? le désespoir parisien du coup d’un soir ? comment trouver sa place au milieu d’une faune testostéronée, alcoolisée, mais au final peu énibée ? premiers pas difficiles, maladroits, venant toujours du principal intéressé : moi. attirance physique ? psychique ? mécanique ? non, pathétique.
le vestiaire man est torse nu. le barman est torse nu. le client est torse nu. je ne suis pas client. non. ne ne peux pas être client. un trait ? encore faut il en trouver. 23h. un sourire, un regard, un oeuil charmeur, quelle suite ? tout va bien. oui on se rassure. comme on peut.
ce mec ressemble a F. de facebook. tu es F. ? non me répond-il d’un ton sec. Paris. Paris est hautain, nez en l’air, I don’t care, c’est moi qui compte, même si je suis célibataire. in-vitro. Je décris cette expérience de l’intérieur. sur le moment. sur l’instant même ou je la vis. quel intérêt ? quelle finalité ? aucune. celle d’avoir vécu. peut-être. oui, celle d’avoir vécu quelques heures dans une boîte gay tea dance parisienne, pectoraux a l’air, nez en l’air, bite en l’air. sans backrooms, sans playgrounds. vivement Berlin. si j’ai les couilles…
l’agonie d’une recherche perpétuelle qui ne trouveras jamais l’objet de son désir prend fin. chez moi. la bite à la main.

dans un nouvel appart et du coup pas encore connecté à internet…
les articles se font donc rares et l’éventualité d’écrire au boulot n’est pas envisageable. vivement bientôt. lol ou pas.