i have sinned Father.
December 19th, 2009
être trompé, c’est douloureux. un vrai coup de poignard dans le coeur. c’est être la victime, ok c’est affreux. tromper, c’est psychologiquement moins lourd qu’être trompé, et l’on est vite soulagé une fois avoué. comme tout assasin qui se repent. mais, la position qu’on oublie trop souvent, c’est le trompeur. celui par qui le mal arrive. trop souvent oublié des histoires de coeur, pensant qu’il ne s’agit que d’un pauvre mec obsédé par sa bite (ou son cul au choix). et pourtant. pourtant être dans la peau du trompeur réuni à la fois les deux aspects de la tromperie. c’est être à la fois le bourreau et le martyr (surtout dans le cas où l’on connait les victimes). c’est de la schizophrénie. vouloir le bien pour répandre le mal. être conscient de la souffrance psychologique imposée aux deux corps étrangers. et à soi-même. mais ça dans l’instant, on l’oublie évidemment. la morale versus le désir. le mal versus le plaisir.
Leave a Reply