-iloveboys-

qui bande devant tout ce qui bouge. non. je ne suis plus un ado en pleine puberté qui bande dès qu’on le touche. et finalement ce n’est pas dramatique de ne pas bander devant n’importe qui. ou n’importe quoi. non. i’m not a FUCKING machine. j’ai besoin d’une alchimie. d’une complicité sexuelle. de me sentir entre de bonnes mains. pour mieux me laisser aller et mieux m’ériger. de sentir cette attraction irrésistible. lèvres contre lèvres. corps contre corps. fusion. mais pour le coup ce qui est angoissant c’est que je ne contrôle pas mon corps. non. c’est mon subconscient. c’est lui qui dit si toutes les conditions sont réunies pour que je prenne du plaisir ou pas. je ne peux feindre. mon corps est honnête, pas ma tête.

et oui. ça ne vous arrive pas. vous êtes en soirée et là c’est juste impossible. vous ne pouvez pas résister. vous draguez tout ce qui bouge. tout ce qui est hétéro en fait. bien musclé. bien monté. vous seriez prêt à partir jusqu’au fin fond du vingtième pour trouver une bonne bite. et là ce soir, c’est juste irresistible. tu es TBM voire TTBM ? just come over and we’ll have fun… this beat is sick…

surtout avec leur grosse teub.

so don’t ask me anymore. vraiment. je trouve ça stérile comme outil. c’est 3615 ta life sans intentions. ni intonations. pas d’échange humain. du texte dans l’attente d’une réponse. Maurice is writting something… et t’attends comme un con. et là t’as quoi ? un bon gros smiley à la con qui te fait pas rire. alors tu réponds quoi ? un L.O.L. un bon gros L.O.L de merde et c’est même pas drôle. et puis une fois le mec ajouté à ta liste spéciale, t’oublis qui c’est. tu reviens lui parler trois mois après : salut ça va ? // t’es qui ? non. franchement, aucun interêt. et puis je vais vous dire une chose les mecs. quand tu dragues sur le net, c’est pour choper le number et voir comment le feeling passe en live. je suis pas un no-life qui socialise en virtuel. j’ai trop besoin d’échanges réels. de rires spontanés. de postillons. de la fraîcheur de la bière dans ma gorge en regardant ma date droit dans les yeux. de me sentir ennivrer par la réalité du moment. et plus si affinités.

here you GO :

bah disons qu’ils ont un train de retard. même deux. pourtant ils sont pas mal foutus dans l’ensemble. mais ils font vite pd de campagne. et puis moi Ed Hardy by Christian Audigier c’est juste PAS possible. sans compter les faux jeans kaporal et autres montres bling bling toutes aussi fausses. et là vous n’avez rien vu. nan. le pire… c’est ça :
LA KEVINETTE // NO COMMENT

ligne 1 – direction La Défense 23:05 – en vrai il était beaucoup mieux, si si.

ok je plaisante. c’était pour le titre. enfin la chanson des pussy putes. biensûr que je veux un mec. on en veut tous un. on est tous là à en chercher un parmi les fiches détaillées des chats gays ou les bars bondés de mecs pectoroisés. alors qu’ils sont partout. là sous notre nez. dans la rue. au boulot. à la caisse du franprix. mais jamais on ose. non. ce serait trop simple. on est trop pudique. on a des principes. on va pas aborder le mec qui passe là, non ça se fait pas. mon dieu. des fois qu’on se prenne un vent. des fois qu’il nous dise non. mais BORDEL. osez. t’as plus que trente ans de vie sociale à vivre sur cette terre. alors profites mec. et dépêche toi même. tu vas crever et t’auras pas osé. t’es con. on est tous là dans l’attente. c’est pas comme si on attendait que quelque chose pousse. non. c’est une attente belle et bien stérile. alors prend ton courage à deux mains et dis que tu as des couilles : “non désolé je donne pas mon zéro-six”. ah ai. bon t’as raison, rentre chez toi. you don’t need a man. enfin jusqu’à demain.

ligne 12 – direction Mairie d’Issy 18:35 – tu crois qu’il m’a vu ?