-iloveboys-

voilà comment résumer mon week end en trois mots. le crush. ou plus que le béguin, un coup de foudre. comme il en arrive peu. un ange aux boucles brunes. un dieu à la silhouette grecque. mais surtout un cupidon qui était déjà passé par là. j’ai donc fait trois petits tours et puis s’en va. mais les regrets montent en moi. ceux de ne pas avoir tenter de conquérir. ceux de s’être dit tan pis et de partir. la sexparty quant à elle n’était qu’en réalité une ébauche de la débauche d’une soirée future. ira, ira pas. et là ce sont les sentiments de curiosité et de peur qui se font face. qui vivra verra. enfin, last but not least, the punishment. où comment se faire “punir” par le staff de la flash pour faire pipi avec sa copine. we don’t do drugs a été clamé, mais ici la loi elle lol pas et la présomption d’innocence bafouée. parfois, la vie est bien triste quand on se réveille.

ligne 1 – mercredi 3 mars 2010 – 8h40

de Tristan Garcia. un vrai condensé de vie pédé des années quatre-vingt. le début d’Act-UP et des années SIDA. Tristan Garcia a remporté le prix de flore 2008 et le vaut bien. oui je le découvre peut être un peu tard, mais s’il reste inconnu pour vous alors je vous invite vivement à vous plonger dans son “récit fidèle et violent de trahisons, le portrait de la pire part des hommes et – en négatif – de la meilleure.”

voici un avant-goût avec le meilleur de la meilleure part des hommes selon maurice, parce que oui, maurice aime les garçons, mais il aime lire aussi :

“Les temps modernes ont le culte de la relation éphémère, de la liberté de choisir ses partenaires, la désillusion face à l’essentiel, et nous avons tous autant que nous sommes perdu le sens de la promesse.”

“Tu vois pas comment le monde il est chiant, tu vois pas comment tout le monde fait semblant. C’est une sorte de grosse capote hypocrite sur toute la planète. […] T’as plus le droit de fumer, tu peux plus rouler vite sur la route avec ta bagnole, tu peux pas dire “bite” à un gosse sans qu’on te foute en taule et t’as les flics […] qui te disent comment baiser, et qui veulent que les pédés collaborent avec la société […] On n’est pas pédé pour ça… On est pédé parce qu’on encule la société, parce qu’on veut pas collaborer, et parce qu’on sait qu’on vit pas, on meurt.”

“Il y a jamais rien de joyeux dans le passé, non, c’est toujours triste, même quand ça a été joyeux. C’est bien la preuve que c’est de la merde, le passé. Faut juste l’oublier.”

“Le trésor d’un homme est-il dans ce qu’il laisse – des sentiments, des certitudes, des objets, des images et des gestes – ou dans ce qu’il garde ?”

oui ok et les parisiens aussi ! me voilà donc de retour d’un week end prolongé dans le royaume du rock, trash n’ glam. mais surtout back from soho, politeness and hotties. je me demande encore pourquoi j’ai quitté cette ville. voici un rapide coup d’oeil de maurice in london :