-iloveboys-

quand t’as rencontré un mec et que tu penses à lui. H24. ce M me fait frétiller. rien que d’écrire un article à son sujet j’ai le coeur qui s’emballe. faut que je le rappelle. pff à la place j’ai une date avec mon mannequin mercredi. quel con. pfff au pire j’me le tape quand même. enfin si j’arrive à bander…

pourquoi lorsque je drague un mec qui me plait et qu’il m’invite chez lui et que j’ai le coeur qui s’emballe rien qu’à l’idée de l’embrasser parce qu’il me plait VRAIMENT et que l’on finit par se retrouver nu l’un sur l’autre prêt à dégainer (merci yelle) et que je m’aperçois que je ne bande pas -fin de la tirade et gros point d’interrogation- hein?? pourquoi?? putain? j’ai passé le week end à nantes. j’y ai retrouvé un mec que je ne voyais plus à cause de mon ex. comme il avait voulu me baiser à l’époque et que j’étais le seul à respecter la fidélité dans mon couple, j’avais dit non… tu penses bien que là il s’en est donné à coeur joie. et moi aussi. et là j’ai bandé. j’ai même joui. F m’a fait jouir. le seul mec qui m’a fait jouir dans ses six derniers mois. alors je pensais que la thérapie de se taper un faux ex avait marché. je reviens aussitôt sur paris pour ma “date” avec M. et là coup de foudre. je le vois, je le dévore des yeux. il est beau. il est doux. il parle doucement. il me passionne. on boit un verre. en terrasse avec cette chaleur. il a faim. me propose de manger quelque chose chez lui. je me dis qu’on est sur la même longueur d’ondes, que c’est cool, que le ciel est bleu et les oiseaux chantent. que c’est lui que je vais manger et who cares les gnocchis… jusqu’au moment où l’on reprend le début de ce post : je ne bande pas. mais alors pas du tout. fatigue? alcool? flou artistique? pfff… n’importe quel mec normalement constitué qui se tape un mec qui lui plait BANDE putain. et même mieux. il BANDE et il JOUIT. et là RIEN. enfin si, biensur j’ai kiffé me faire prendre par M. depuis le temps qu’on devait se boire un coup. et bien quel coup. enfin bref, je passe pour une vrai lope, en mode j’écarte mon cul et je ne sais faire que ça… alors qu’une fois que j’arrive chez moi je bande… non non, là franchement, je ne comprends pas.

et je leur parle de bites. ça les choque. j’adore. alors y’en a pour qui c’est pas un problème de parler de bites. en revanche y’en à d’autres tu sens bien que c’est limite homophobe. dans ces cas là, t’insites pas et tu te casses… répandre ta sexualité ailleurs. les filles, elles, elles kiffent trop. mais trop. j’te jure. quand tu leur demandes qui à la plus grosse bite parmi tous ces hétéros qui font semblants de danser, elles kiffent répondre. essayer de déterminer qui elles pourraient se taper. parce que pour le coup, c’est toi le dindon de la farce. bah oui. tu chauffes toute l’équipe. les filles et les mecs en parlant de cul. et puis tu t’aperçois que t’es le seul pd de la soirée. encore une fois. pas drôle. ou alors tu cherches un hétéro à convertir. mais pas simple. alors tu cherches le refoulé. mais il est moche… bah oui. t’as pas remarqué ? bref. ils sont tous chauds grâce à toi, mais toi alors, tu es laissé pour compte. là. sur le banc de touche. heureusement que t’as des potes qui pensent à toi et qui te veulent. avec qui tu discutes depuis quelques semaines sur facebook et pour qui… tout à coup… tu balances ton 06. et hop! de textos en textos, le rdv est pris. ce sera dimanche en revenant de ton week end en pays de loire… j’ai hâte. hâte de ce week end d’une part. et hâte d’aller à ma “date” dimanche…

bon. alors j’ai fini par rencontrer le mec de rezog. R. charmant. mais non. je sais pas ce que je veux. ce que je recherche. disons que la stabilité ne fait pas partie de moi en ce moment. je crois que l’attention que l’on s’apportait par texto me suffisait. qu’il ne fallait surtout pas aller plus loin. franchir le cap de se rencontrer était de trop. mais bon. on allait pas rester comme ça. pff. je suis désorienté. envie d’affection. même pas envie de baiser. plus envie ou peur ? mmmmh :/ peur de ne pas ressentir la même chose qu’avec J. pourtant va bien falloir passer à autre chose. quand je suis bien, quand je ne pense pas du tout à lui, que j’aborde l’avenir avec confiance sans lui #BAM# il “réapparait”. d’une façon ou d’une autre. si ce n’est pas lui qui m’appelle, quelqu’un m’en parle. si ce n’est pas ça, ce sont des souvenirs de notre relation. des mots. des chansons. je dis avoir fait le deuil. je mens. je me mens. alors on fait comment ? on se tape tous les mecs de paris histoire d’oublier la bite de J. ? dans un contexte où le sida n’est pas en crise, lui, mieux vaut rester à la maison et attendre que ça se passe hein. ou pas… putain, vous êtes des animaux.

ou pas. mon mannequin ne répond pas à mes textos. le mec de rezog avec qui je discutais depuis peu et qui me plaisait… non plus. voilà. tu te sens aimé, valorisé. tu te sens bien. ta vie te plaît. l’histoire d’une pleine lune. tu entends une chanson que tu associes à ton ex. et puis voilà ce qui arrive : tu redescends. sur terre. tu te sens moche. mal fringué. mal peigné. mal aimé. la constance du bonheur serait-ce uniquement le fruit de coïncidences rapprochées ? pfff. ça me gave. toujours à la recherche d’un homme pour se sentir protégé. affectioné. pourquoi son propre amour ne suffirait il pas ? pourquoi l’homme n’est pas doué de cette faculté à s’aimer soi-même. s’auto-kiffer. le narcissisme en quelque sorte. mais le narcissisme positif. juste de quoi booster sa confiance en soi et ne pas tomber dans l’eau. comme narcisse…

et finissons mon obsession de mon mannequin par ce shooting…

dans la série “je kiffe les mannequins et je leur demande leur numéro” voici the_photographer dispo sur rezog / encore une fois. il a 26 ans. déclare vivre entre montréal, vancouver, nyc et paris. il a 26 ans. son message ? ? Sex is an Art form ?
voilà pourquoi il pose si bien devant l’objectif… //

oui bon bah ça va. on a tous des références différentes. j’assume les miennes. anyway. tout ce titre pour dire qu’aujourd’hui je me suis lancé. j’ai fait quelque chose que je ne fais jamais. même bourré. comme quoi. faut jamais dire jamais. j’ai demandé le numéro d’un mec. attends. ce mec, c’est le model avec qui j’ai travaillé toute la journée. horrible. attends. le pire c’est que je ne sais toujours pas s’il est pd ou pas. après avoir shooté toute la journée, l’avoir tripoté pour lui mettre les vêtements. les cheveux. le placer. lui dire aurevoir avec un sourire de midinette. j’ai fini par lui courrir après. et là. stupeur et tremblements comme dirait amélie. je lui demande son numéro. je sors mon télephone. je tremble comme parkinson. je note. je lui re-dis aurevoir. re-sourire de midinette. ouf… personne m’a vu. et mission accomplie. quel con. la suite ? ahah. pas tout de suite tiens. le temps que je me remette de mes émotions. tapette.

c’est vrai que pour le coup y’a pas de mot pour désigner les poils en anglais. on pourrait croire que je parle de mes cheveux. bah non. bref. tout ça pour dire que je kiffe mes poils. sur le torse, de préference. j’ai mis du temps à m’y faire. à vingt ans, je les détestais. je les rasais, les épilais, les éliminais. j’aurais même voulu les exterminer. à vie. ne plus jamais les revoir pousser. être imberbe. mon kiff suprême. un kiff de pd en fait. d’ailleurs je crois même avoir choisi mon ex pour sa troublante imberbité. oh joli jeu de mot. car en plus d’être imberbe, il avait une sacré bite. mais c’est pas le sujet de ce post. anyway. mes poils. et béh maintenant, à vingt-cinq piges, je les kiff trop mes poils. je les coupe un peu histoire de réguler tout ça. mais je les assume. je les exhibe même. sous un col v ou un bon vieux marcel. à bas les minous imberbes de dix-huit ans qui se trémoussent au MIX. vive le poilu qui s’assume.

inconnu@gaydar